• de mieux en mieux...

                 aujourd'hui, comme d'habitude et ça me fait cagaie (c ma nouvelle expression) j'étais au lycée. Plutôt motivée, souriante, d'ailleurs, j'avais un peu la connerie. Le matin, ce n'était pas super, je fumais ma p'tite clope toute seule, je me suis dis que les gens m'abandonnaient encore mais j'ai vu que les filles me regardaient du coin de l'oeil alors...je suis allée les voir.

                 on nous dit qu'on n'a pas cours de 10 à 12, on fonce au foyer nous foutre la musique à fond, je fume encore une clope là où c'est interdit (mais y'avait personne-eee !) et là, je commence à me réveiller malgré tout. Je joue une bataille corse et tout le monde me dit que je n'ai vraiment aucun réflexe (oui je sais que je suis molle) On va bouffer, pour une fois de bonnes frites et du cordon-bleu. Je mange mon flamby avec du pain énorme ! mais la journée n'a pas vraiment commencé.

               je vais en classe mais on va au cdi. Là, j'ai la connerie, je chope mon premier fou-rire de l'année scolaire(champagne ?!), je me tape des délires toute seule et avec les autres malgré les profs qui nous regardent. Surtout que là, ils sont en plein conseil de classe. On me dit que ça fait plaisir de me voir comme ça. Puis, de mieux en mieux, coralie se réveille, elle va voir d'autres filles et commencent à les faire chier. Elles me disent ensuite que je ne prends pas soin de moi, que je ne mets pas en valeur mais que j'ai un beau visage (ah bon ??! je crois pas moi !) Je leur dis que j'en ai rien à foutre et que de toute façon, je m'habille comme j'aime (non mais !) Puis, je vais en cours avec la sensation d'être mal. J'attends que la prof parte et je vais aux chiottes ! bien entendu, il fallait que j'aie une grosse tache aux cul ! énervée, je rentre en classe, il y avait du foutoir, et là je dis "J'en ai marre d'être une fille !!!!" j'explique mon cas, car j'ai la connerie, je suis obligée de foutre ma veste, enfin le bordel. Mais ce n'est pas tout, la fille qui est soi-disant mal dans ma peau, m'annonce qu'elle est peut-être enceinte, la semaine dernière ses parents étaient pauvres, maintenant elle va avoir un bébé ! non mais j'y crois, sans y croire ! franchement ! elle me fait peur cette fille !! et elle, tout gentiment elle me dit que  "toi tu es un garçon manqué mais ce n'est pas un reproche !" non, je suis gouine, c'est pas pareille (je n'ai pas eu le courage de lui dire) Puis, je sors de la classe comme une con, et j'appelle la prof "maman" sans m'en rendre compte. Et là, elle me sort "t'as fumé toi ?" je lui réponds que non, puisque je ne fume pas et elle n'a pas voulu me croire...!


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  • J'ai toujours peur pour la fille mystérieuse,

    J'ai toujours peur qu'elle soit malheureuse,

    Ce que je fais, j'essaie de l'aider,

    mais jamais je ne pourrais y arriver,

    Je relie ses lettres, je vois son évolution,

    Je suis si fière d'elle que j'en perds les mots,

    Si elle craque, alors je craque,

    Mais je l'adorerai encore...céleste... ;))


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  • La fin du bonheur,

    Le début des pleurs.

    3 semaines sans les bras de la plus belle...


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  • je me plie en 4 pour réussir à trouver un moyen pour aller voir ma p'tite lyne. J'insiste avec mes parents, je prends la mobylette dans ce froid glacial, je téléphone, j'emmerde les gens et je décide de partir à la gare. Là, j'ai la poisse, je découvre que tout leur matériel informatique est en panne et qu'on ne paie pas prendre de billets. Je m'avance vers le guichet pour demander des renseignements à la dame ; sa tête de clown m'amuse, c'est toujours à elle que je m'adresse (il n'y a qu'elle qui bosse dans cette mini-gare)

    Que peut-elle pour moi ? rien, elle n'a pas les horaires des trains dans la tête. Pourtant, elle voit que je reste à espérer, je regarde toutes les affiches. Le téléphone retentit, elle s'empresse de répondre ; elle parle à une femme (je suppose vu comme elle lui parlait) Moi, j'attends toute gentille, avec un petit sourire en coin quand elle parle de moi. Elle dit "la petite" "la petite demoiselle" elle m'appelle comme ça. Elle se met à persévérer dans ses recherches, elle trouve des papiers, elle calcule, et là, elle me dit que pour demain matin, ce n'est pas possible. Je baisse la tête et je la remonte aussitôt :"et pour le soir, c'est pas possible le soir de là-bas ?" alors, elle recommence à calculer tout en discutant. Puis, elle finit par me regarder et dire "bah ! elle est roulée la p'tite demoiselle..." Je sors et je chuchote un très vilain mot. Je prends ma mobylette et je fonce dans le froid, énervée.


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  • Ce n'est pas un seul jour qu'on doit lutter contre le SIDA, c'est tous les jours, alors PROTEGEZ-VOUS ! j'ai failli être confronter à ce problème avec une amie...ça fout bien les boules.

    C'est le malaise du moment
    L'épidémie qui s'étend
    La fête est finie on descend
    Les pensées qui glacent la raison
    Paupières baissées, visage gris
    Surgissent les fantômes de notre lit
    On ouvre le loquet de la grille
    Du taudit qu'on appelle maison

    Protect me from what I want
    Protect me from what I want
    Protect me from what I want
    Protect me
    Protect me

    Protège-moi, protège-moi {x4}

    Sommes nous les jouets du destin
    Souviens toi des moments divins
    Planants, éclatés au matin
    Et maintenant nous sommes tout seul
    Perdus les rêves de s'aimer
    Le temps où on avait rien fait
    Il nous reste toute une vie pour pleurer
    Et maintenant nous sommes tout seul

    Protect me from what I want
    Protect me from what I want
    Protect me from what I want
    Protect me
    Protect me

    Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
    Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
    Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
    Protect me
    Protect me

    Protège-moi, protège-moi {x2}

    Protect me from what I want
    Protect me from what I want
    Protect me from what I want
    Protect me
    Protect me
    {x3}

    Protect me
    Protect me, protège-moi


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