Hier soir, dans la soirée...

Je suis dans une petite crise du moment. Céleste laisse des post, qui me font peur, mais je ne l'abandonnerai jamais. Je suis fragile et je veux être influençable, elle me donne l'envie de fumer. Déjà que j'ai envie depuis un certain moment, là ça dépasse les bornes. Mais j'ai aussi autre chose à pense que toutes ces merdes.

En fait, je n sais pas si ce sont les filles qui me font craquer ou si elles sont seulement des prétextes. Dès que j'aime quelqu'un, ou que quelqu'un m'attire seulement un peu, j'ai l'impression de me mettre dans un état minable. Soit je veux me faire cajoler, soit je suis bête et con !

C'est vrai, je voudrais faire n'importe quoi en ce moment, je ne cesse de rêver d'une vie encore, je m'imagine des milliers de choses. Je me sens bien et mal, bien lorsque je souris, que je suis avec les gens, et mal lorsque j'ai fais la connerie. Quand je suis entre les deux, je stagne. Je me plains tout en riant ; c'est étonnant comme sentiment. J'éprouve de l'amour, de la haine. Je voudrais faire plein de  choses, je voudrais être MIEUX, je voudrais me voir MIEUX, je voudrais avoir plus de bracelets, plus de ceci, plus de cela, mais je ne trouve jamais le bon moment pour acheter ce que je veux. En fait, je suis un peu...lâche.

Je râle après la société mais je n'y connais pas grand-chose, ce que je sais, c'est que chaque personne prend son récepteur pour un con. Les gens se mentent, tout le monde est hypocrite avec tout le monde. Dans la politique, les forts font croire aux faibles des choses qu'ils ne feront jamais ; ce qu'ils aiment, c'est le pognon ! Et le pognon, ce sont les faibles qui le cultivent.  Ce sont des parents qui trament comme des malades pour recevoir un salaire (et on leur pique une énorme partie !) Plus on travaille, moins bien on est payé. Faire croire au Père Noël, à des enfants de maternelle passe encore, mais faire croire au Père Noël à ces enfants qui grandissent, ce n'est plus possible ! Il ne faut pas me prendre pour une con non plus ! Ils parlent de ceci, de cela, la mise en place d'un truc génial, tu parles, tout se joue sur les sous actuellement. Je n'arrive pas à croire que la société puisse en arriver là. J'en ai marre qu'on me répète que d'ici 30 ans, il n'y aura plus de pétroles. Si tout le monde pense comme moi, il n'y aura plus de gosses, d'ici là. Mais bon, ce qu'on se dit, c'est que des gens intelligents trouveront de nouvelles technologies, pour remplacer le pétrole. De toute façon, les paysans fabriquent déjà leur essence tous seul (donc ça se fait mais on ne nous le dit pas, sinon la société n'aurait plus de thunes)

Je suis énervée, je ne sais pas ce que j'ai. Il va être 23h00 et j'ai la bouche sèche. En cours en ce moment, je n'arrête pas d'écrire des milliers de trucs. Je ne sais pas ce que pense les profs de moi mais ils vont sûrement dire que je suis inexistante mais sérieuse ! (ah ! ah ! ah ! je ne fais même plus mes devoirs, je trouve toujours des prétextes) Après tout, je m'en fous. Je n'ai aucunement l'envie de m'exprimer dans une section qui me fait chier. Il faut toujours faire du travail de groupe et il a fallu que je me retrouve avec une fille mal dans sa peau (je crois qu'on est deux) et aujourd'hui, elle n'a pas arrêté de me parler de ses soucis de thunes. Ses parents sont à la dèche, je ne savais pas quoi lui dire. Elle a 18 ans et demi, une mentalité rebelle telle une fille au collège (elle est du 95, je vais finir par croire que là-bas, c'est un monde opposé à nous) Je faisais trop la con avec elle, je lui parlais de ma vie, je lui disais que j'apprenais mes leçons en faisant de la guitare. Mais elle me reparlait toujours d'elle, avec une façon de s'exprimer, comme une jeune ado, de son copain, de ses parents, de son frère égoïste. C'est incroyable la faculté que j'ai pour écouter les gens. Je ne leur dis rien, je les écoute seulement, en faisant signe de la tête. Bien que leurs histoires ne m'intéressent pas spécialement, je continue d'écouter en recherchant la cause de leurs malheurs...il est tard.