• Tout va mieux. Mon parain est au bord du suicide, à en croire les messages de détresse que je reçois. Les messages de soutien aussi. Je voudrais fuir parce que je suis lache mais j'ai les yeux bouffis. Depuis ces quelques jours, je ne vis pas d'extraordinaires moments, excepté hier soir.

    Je pleure beaucoup, c'est dur de devoir supporter tous ça. Hier, Sophie me pleurait son grand-père après avoir assez suffisamment critiqué les homosexuels. Xavier veut que je lui trouve un copain. Et maintenant mon parain ne va pas bien, je devrais l'aider ; que faire ?

    Je voulais boire pour m'amuser, je ne pensais plus à lui, maintenant je ne suis pas sûre de vouloir encore boire. D'ailleurs, je n'ai pas bu (peu disons) depuis quelques temps, disons que j'ai l'occasion mais je n'y parviens pas. Peut-être est-ce que ces histoires ont chamboulé mon inconscient ?

    L'alcool, le shit, on est accro dans cette famille. Les gens sont bizarres et menteur.

    Je l'ai vu dans les yeux de C. (copain de mon parain) que ça n'allait pas pour mon parrain. J'ai demandé dimanche, alors que nous étions chez un copain "il va bien" Il est devenu agressif et grossier, il voulait me faire rire, je l'ai regardé et j'ai baissé la tête. Il me ment en plus. Dans cette famille, on se ment !

    On est lâche, ma marraine (soeur de mon père) est prête à tout pour nous aider alors qu'elle a aussi des problèmes. Mais nous fuyons tous, et je dis encore que ma marraine soit encore là pour que je sois au courant des évènements familiaux.

    Quant à la famille de ma petite amie, n'en parlons pas, de vrais barbares.


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  • Tout va bien. Tout va très très très bien. J'aurais dû être à la gare, attendre Emeline, lire un bouquin pendant ce temps. On serait aller poser les affaires, les matelas gonflables, dans son appartement vide. On serait aller faire ça.

    On serait parti chercher de l'alcool, n'importe quel alcool, je serais dans ces bras, elle serait dans les miens, l'alcool, je m'en moquerais. Je serais dans ces bras, ça aurait été le seul but du voyage.

    On regarderait les affiches "tiens il n'y a rien ce soir" mais on s'en moquerait, on serait retourné dans l'appart, je fumerais sur son balcon pendant qu'elle démèlerait ses beaux cheveux ; puis on aurait des fous-rire à cause de l'alcool.

    Après on ne se quitterait plus des bras toute la nuit. On serait collé l'une à l'autre, en se murmurant de belles choses comme tous les amoureux (ses) Voilà, je lui aurais passé le CD de toutes les photos de nos sourires. Et on aurait écouté la musique, j'aurais dansé et fais la con, comme je fais toujours pour lui changer les idées. Les mauvaises idées.

    On aurait évité les sujets qui fâchent, comme la fin du monde et la guerre, la politique et le reste, on parlerait de notre avenir ou de ma soirée hier. Je lui parlerais de Xavier, ça l'énerverait mais je recommencerais. Je lui dirais que les rumeurs sur une relation (qui n'existe pas) arriveront car au moment même où on jouait les tourteraux, les gens sont arrivés.

    On aurait ri de nos bêtises, du verre cassé, de mes cheveux en vrac, de mes chaussures, de mes blagues. J'aurais ri de la voir rire, j'aurais pleuré de la voir pleurer de rire ! Je regarderais ces gestes de douceur, sa voix qu'elle a quand elle me parle, quand elle m'enlève les doutes en moi.

    On aurait fait tout ça si ces parents n'étaient devenus des monstres. Nous ne sommes pas ensemble, je ne lui caresserais ni les cheveux, ni la peau, je devrais me contenter de regarder sa photo...


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  • Pour les parents d’Emeline :

     

     

    Voir votre fille avec les yeux bouffis,

    Parce qu’elle ne peut voir Coralie,

    Fille aux pantalons larges, aux baggy,

    Paraît-il que cela ne vous ennuie ?

     

    Ne pas voir les larmes de sa fille,

    Perdue dans un amour difficile,

    Est certainement loin d’être un crime,

    C’est seulement un peu plus pénible.

     

    Ordonner à sa fille de travailler,

    Tandis que celle-ci, d’ores et déjà le fait,

    Est bien regrettable et sûrement très léger,

    Surtout si vous osez un jour me l’ôter.

     

    Fuyez mon regard qui se pose sur elle,

    Parce qu’amoureuse, je le suis d’elle,

    Effectivement je la trouve très belle,

    Reconnaissante je suis envers elle,

     

    Ignorer le bonheur qu’il y a dans son cœur,

    C’est comme ignorer tous ses étendus malheurs,

    Votre enfant a vraiment beaucoup trop de cœur,

    Et moi, ce que je veux c’est lui donner bonheur.

     

    Ignorer l’amour que vit votre enfant,

    C’est parfois être un soupçon innocents,

    Deux filles c’est certes, un peu transparent,

    Un amour pourtant ça semble évident.

     

    Ne criez pas de me voir l’embrasser,

    Ce n’est ni à elle qu’il faut s’adresser,

    Pas même au comment vous l’avez éduqué,

    Aucune question ne doit être posé.

     

    Alors Evitez de la détruire,

    Le peu qu’elle exige c’est construire,

    Toute une belle vie celle qu’elle désire,

    Mais surtout pas selon votre plaisir.

     

    J’ai donc le beau droit de l’aimer,

    Même si vous n’êtes pas enchantés,

    Mais je sais que si vous criez,

    C’est votre enfant que vous perdrez.

     

    Ne faites pas cette erreur-là,

    Un ange, vous avez fait là,

    Un bébé qui grandit tout bas,

     Fabuleuse vous avez là.

     

    Je ne peux dire si je la ferez souffrir,

    Mais je n’ai point envie de la détruire,

    Je l’aime et je voudrais tant le lui dire,

    Tous les jours sans avoir peur de me trahir.


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  • Le mot Famille,

    ne veut rien dire,

    on ne me croit

    quand je dis ça,

    on me ment,

    on rement,

    hypocrites !

    alcooliques !

    menteurs !

    j'ai peur

    de ces paroles,

    de la gestuelle,

    je me tais,

    ça fout la paix.

    Maman pleure,

    dans son coeur,

    Je me tais ?

    Je m'exprime,

    je déprime.


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  • Je suis bien dans ce monde,



    A vivre aux rythmes de la musique,

    Il y a tant de choses merveilleuses



    Et je cours tous les jours,

    Ne rien dire, ne pas écrire,

    Viens, je t'amère me dit-on,

    Il y a tant de choses à faire,

    Et donc je suis, et donc je vis.



    Donnez-moi votre main

    Et je vous donne ma force.



    Courant à tou-va dans les champs,

    Riant aux éclats sans arrêt,

    Et donnant la main aux gens,

    Voilà ce que je suis devenue,

    Et ce que je resterais.

    Rien qu'une pauvre fille aux regards apeurés !


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