• Mes résolutions pour l'année 2005 :

    - travailler davantage

    - fumer que pendant les fêtes

    - boire que pendant les fêtes

    - cesser de m'automutiler

    - écrire un "vrai" roman

    - acheter des habits (parce que là c'est la dèche)

    - revoir Lila et fumer des pét' (qu'avec elle !)

    - trouver ma corde "ré" de ma gratte et racheter un corde "mi" de l'électrique.

    - aller à Paris

    - retourner à Toulon mais accompagnée

    - être moins réservée

    - faire plus d'efforts

    - décorer mieux ma chambre

    - acheter des bougies

    - bien conduire

    - avoir le permis

    - faire du sport

    - prendre plus soin de moi

    - rendre heureuse Emeline

    - réussir mes examens

    - être plus sérieuse avec Emeline

    - arrêter de perdre toutes mes affaires

    - arrêter d'avoir la phobie des chiens et de la gastro

    - arrêter de me prendre la tête pour des conneries

    - cesser les impulsions qui me poussent à faire des bêtises

    - faire plaisir à ma marraine en acceptant son aide

    - dire "oui" quand on me reproche quelque chose et surtout éviter de faire un débat sur n'importe quoi.

    - me faire percer

    - trouver quelqu'un qui voudra bien me faire des dreads ! (sans avoir peur de mes parents qui crieraient)

    - ...

    Puis, je crois qu'il y a plein de trucs que je rajouterais au fur et à mesure. Tous ce que je ferais, je le barrerais pour voir mon évolution.


    2 commentaires
  • le temps est froid, glacial, le vent rend ma peau rouge, bleue. Les arbres sont laids, nus, leurs feuilles sont mortes. Sur toutes ces routes où les personnes âgées passent, leur chien en laisse, je me promène. Je salue toujours, polie, fière de l'être. Je vois les cheminée, la fumée qui dépasse, je vois les vieilles culottes qui sèchent dans le froid. Je regarde les chiens qui passent près de là, puis les voitures où les vieils hommes me sourient.

    plus loin, ça sent les fêtes, les guirlandes sur les vieilles maisons, dans le centre commercial. Je vois les gens rentrer dans leurs boutiques préférées, les poches garnis de cadeaux, les gosses excités derrière qui n'attendent que le 25. Il y a les patissiers qui travaillent et les ivrognes qui jouent au PMU dans cette bonne vieille ville. Moi, je suis toute seule à observer le monde.

    après quelques mètres, j'arrive encore plus dans la ville, les gens, les voitures, les klaxons, les jeunes en mobylette, les vieux qui me regardent. J'ai froid dans le cou malgré mon écharpe, puis trop de bruit envahissent ma tête. Je marche vite malgré mes douleurs aux mollets, je veux vite finir de vivre dans le peuple infernal, dans l'excitation des fètes de fin d'année. Cela produira bien des misères, pour les gens seuls, les gens malades et les gens dehors.

    je fonce dans le magasin, espérant seulement ne rencontrer personne que je connais. Je vois une fille que je déteste, ma cousine, et puis un cousin et son pote ; des amis à mes parents, un handicapé mental qui vient me parler. Il me parle des heures, il dit que je suis une fille très bien, que je suis belle comme Anne-Sophie. J'ai beau lui faire comprendre qu'il me gène, il parle. Puis, je vais plus loin dans les rayons, je transpire, je vois des enfants qui portent des gros cadeaux, j'entends les caisses, le bruit des articles, ce "bip" infernal qui se reproduit chaque seconde. Je vois même les mamans qui s'énervent après leurs enfants et un homme seul qui casse un pot de nutella. J'achète deux articles.

    je passe à la caisse silencieuse. J'espère qu'on ne me demandera pas d'enlever mon sac, et que personne ne le fouillera. Trop de désordre l'envahisse. Je dis toujours un "bonjour" à la femme que je reconnais. La caissière avait toujours des 20 lorsqu'elle était au collège ; la voilà dans un boulot fantastique ! sinon, je choisis l'homme effeminée, un homo problablement. Derrière moi, une vieille mamie, grosse, essouflé, au dessus de moi des guirlandes qui clignotent, à côté une femme et son enfant qui pleure. Je donne les sous et je vais prendre une bouffée d'air frais. Je respire mais il faut vite revenir à la maison.

    dans le froid, dans le vent, je marche. Je vois maintenant que les voitures allument leurs lumières et que les lampadaires vont bientôt se mettre en marche. Mais je m'enfonce vers la campagne dans mon lieu-dit particulier. Je suis toute seule en arrivant. Je me sens seule aujourd'hui. Je prends quelques gorgées d'alcool pour me passer l'envie de fuir. Je pense à Elle ce soir. Et je m'endormirais pourtant très tard encore.


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  • Les gens amoureux

    croient que tout est beau,

    que s'ils aiment à deux.

    Une fille amoureuse,

    croit que tout est morose,

    que si elle aime pour deux.


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  • Aaaaaaah ! la fameuse rencontre parents-professeurs est passée...bilan : élève trop effacée, doit faire des efforts mais est sérieuse en classe. 11,10 de moyenne.

    Hum...élève sérieuse ? je crois que les profs sont plus naïfs que les élèves, d'ailleurs ils n'entendent que très peu les portables qui vibrent tous le long de l'heure et toutes les bêtises que j'écris. Ainsi que toutes les têtes que je dessine. Des milliers de feuilles trainent dans mes cours, des poésies, mon journal, des lettres, je rêve, je ne prends que les leçons où c'est important et je n'écoute pratiquement jamais en cours. J'exagère un peu, il y a bien des moments où j'écoute, mais je ne parle pas. Puis depuis mercredi (où j'ai déçu le monde entier), je me suis remise en retrait par rapport aux autres élèves, je n'ai aucun ami, que des potes, franchement, je crois que je n'en aurais jamais. Les gens ne me comprennent pas, je veux bien croire que je suis difficile mais je suis une peronne qui pourrait rendre service au monde entier. Seulement, les gens n'ont pas voulu chercher plus loin, voilà pourquoi mes vraies amies (celles qu'on compte sur les doigts de la main) sont des personnes sensibles et qui me comprennent comme jamais. Ce sont des personnes qui me donnent confiance en moi, mais elles ne sont plus à mes côtés, c'est comme si on me laissait un peu seule dans la nature et qu'il fallait que j'assume toutes mes responsabilités. Voilà, maintenant, je suis seule et je m'oublie dans mes écritures. Je ne participe pas en cours mais je vais faire des progrès, j'espère ! il faudra bien que je grandisse un peu, dans un an, j'aurais 18 ans ! j'ai réalisé ça tout à l'heure en cours !


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  • Ma prof écrit merveilleusement bien, j'ai lu quelques lignes d'elle, c'est une pure merveille, samedi, il y aura tout un atelier où il y a ses écrits, c'est un truc de dingue ! ça va me faire devenir folle ! bon, je sais que je m'enflamme bien vite, si ça se trouve, mes vieux ne voudront pas m'amener, Emeline ne sera pas avec moi (donc je serais déprimée et j'ai plus envie de de passer une autre soirée seule dans ce centre culturel de malheur !) et je vais rester chez moi à me faire chier et à faire chier le monde, jusqu'au moment, où déprimée, je voudrais prendre quelque chose qui coupe, où je ferais la connerie, et je me coucherais sur le lit pour fermer les yeux, mais je me relèverais pour recommencer, suite à ça, je panserais les plaies, je mettrais de l'alcool à 90° car je sniferais avant de m'en mettre sur les blessures puis je me mettrais à pleurer, désespérée de me voir dans cet état. Inspirée par mes bêtises, j'allumerais mon ordinateur sur le lit, et je mettrais tous les clips ou concerts de certains groupes de métal, de quoi m'énerver encore plus. Ensuite, je me coucherais sur le lit, remplie de remords, me regardant dans le miroir, en me détestant dix fois plus. J'écrirais quelques lignes bien noire, en me disant "il faut que je le mette sur mon blog" J''éteindrais mon encens car mon père crirait que ça pue, il frapperait à la porte, je lui répondrait que je dors et...ok ok j'arrête. J'irais au concert.


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