• Automutilation : souffrir pour vivre

    Scarifications, coupures, et autres brûlures... parfois, ados et jeunes adultes se mutilent de manière intentionnelle. Et ces comportements seraient en hausse depuis quelques années. Pourquoi ce besoin de se faire mal ? Comment en sortir ? Doctissimo revient sur cette douleur à fleur de peau.

    L'automutilation est un problème sous-estimé. Pourtant, il toucherait un nombre croissant d'adolescent et de jeunes adultes, essentiellement des femmes. Plus d'un jeune sur dix serait concerné.

    Pourquoi se faire mal ?

    AutomutilationL'automutilation consiste, comme son nom l'indique, à s'infliger des blessures de manière intentionnelle. Cela passe par de petites coupures avec un rasoir ou un cutter, des brûlures, des morsures... L'ado s'impose généralement cette souffrance à l'abri des regards de son entourage, en se cachant dans sa chambre ou la salle de bain. Ces blessures pratiquées de manière répétée n'ont pas pour objet d'attirer l'attention, mais semble-t-il de permettre de contrôler ses émotions, ses angoisses, ses colères... à moins qu'il ne s'agisse d'un moyen de se réapproprier son corps. Il faut souligner une sorte de "mode" de l'automutilation - certaines stars, tel que Marilyn Manson, n'hésitant pas à se scarifier sur scène - qui n'est peut être pas sans rapport avec l'augmentation du nombre de cas.

    Anorexie, boulimie et automutilation

    Il semble y avoir des liens forts entre l'automutilation et les troubles du comportement alimentaires. Ainsi, ce besoin de se faire mal est souvent observé dans les problèmes d'anorexie. On le retrouve également dans les cas de boulimie. Cela semble logique, car troubles du comportement alimentaire et automutilation ont des causes similaires : expression d'un mal-être, volonté de maîtriser les changements de son corps... A noter, l'automutilation est également liée à l'abus d'alcool et de drogues. Mais bien sûr, il n'existe pas de règles en la matière.

    Le dialogue essentiel

    Généralement, l'automutilation s'atténue avec l'âge, et disparaît après quelques années. Mais dans quelques cas, elle peut constituer le signe annonciateur de troubles plus graves. Les parents qui découvrent ce problème ne doivent pas hésiter à orienter leur enfant vers un psychologue ou un psychiatre. L'aide d'un spécialiste aidera le jeune adulte à comprendre les raisons de son comportement. Car l'automutilation traduit un malaise profond. Et un psy peut aider à se réconcilier avec son corps, et limiter les dégâts. Mais il faut aussi que la famille repense sa relation avec celui qui s'automutile. Car ce comportement dénote d'un manque d'écoute. Il est donc essentiel de réinstaurer le dialogue et d'essayer de comprendre ses appels à l'aide qui ne disent pas leur nom..

    Alain Sousa


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  • Pour les parents d’Emeline :

     

     

    Voir votre fille avec les yeux bouffis,

    Parce qu’elle ne peut voir Coralie,

    Fille aux pantalons larges, aux baggy,

    Paraît-il que cela ne vous ennuie ?

     

    Ne pas voir les larmes de sa fille,

    Perdue dans un amour difficile,

    Est certainement loin d’être un crime,

    C’est seulement un peu plus pénible.

     

    Ordonner à sa fille de travailler,

    Tandis que celle-ci, d’ores et déjà le fait,

    Est bien regrettable et sûrement très léger,

    Surtout si vous osez un jour me l’ôter.

     

    Fuyez mon regard qui se pose sur elle,

    Parce qu’amoureuse, je le suis d’elle,

    Effectivement je la trouve très belle,

    Reconnaissante je suis envers elle,

     

    Ignorer le bonheur qu’il y a dans son cœur,

    C’est comme ignorer tous ses étendus malheurs,

    Votre enfant a vraiment beaucoup trop de cœur,

    Et moi, ce que je veux c’est lui donner bonheur.

     

    Ignorer l’amour que vit votre enfant,

    C’est parfois être un soupçon innocents,

    Deux filles c’est certes, un peu transparent,

    Un amour pourtant ça semble évident.

     

    Ne criez pas de me voir l’embrasser,

    Ce n’est ni à elle qu’il faut s’adresser,

    Pas même au comment vous l’avez éduqué,

    Aucune question ne doit être posé.

     

    Alors Evitez de la détruire,

    Le peu qu’elle exige c’est construire,

    Toute une belle vie celle qu’elle désire,

    Mais surtout pas selon votre plaisir.

     

    J’ai donc le beau droit de l’aimer,

    Même si vous n’êtes pas enchantés,

    Mais je sais que si vous criez,

    C’est votre enfant que vous perdrez.

     

    Ne faites pas cette erreur-là,

    Un ange, vous avez fait là,

    Un bébé qui grandit tout bas,

     Fabuleuse vous avez là.

     

    Je ne peux dire si je la ferez souffrir,

    Mais je n’ai point envie de la détruire,

    Je l’aime et je voudrais tant le lui dire,

    Tous les jours sans avoir peur de me trahir.


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  • Dans un jour, je serais avec Emeline.

    Dans 15 jours, je serais en vacances.

    Dans deux mois je serais à la ferme.

    Dans trois mois, je serais en Angleterre.

    Dans quatre mois, je serais en stage (où?)

    Dans 5 mois, je serais en grandes vacances.

    Dans 6 mois, je serais à Paris.

    Dans 7 mois, je serais à la rentrée.

    Dans 8 mois, je serais déprimée.

    Dans 9 mois, je m'entrainerais.

    Dans 10 mois, j'aurais mon permis.

    Dans 11 mois, j'irais faire du ski.

    Dan un an, je ... je ne sais pas.

    En bref, peut-être que demain je serais morte aussi.


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  • I was made to love you ...

    alors, ça veut dire quoi ?


    8 commentaires



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