• je ne m'automutilerais pas comme toutes les autres fois où l'envie de vengeance et de haine me tourmentait. Je ne ferais rien parce que je n'ai plus la force physique et morale, de me faire mal à moi.

    Je préfère pleurer et écrire des choses inutiles sur ce blog, plutôt que de devoir supporter les effroyables cicatrices lorque je prends ma douche.

    Je préfère être forte et bien, avoir des projets pour que les choses s'arrangent plutôt que de pleurer sur mon sort, telle une gamine pré-pubère.

    J'ai bien pleuré - ok - maintenant c'est à moi de prendre les choses en main et que la vie prenne une fois de plus un nouveau tournant.

    Ma marraine prépare son sac, je ne sais pas où elle va, mais elle prépare son sac. Le mien est prêt depuis ce matin pour rejoindre une gare inutilement.

    Que sait où se trouve à l'heure exacte mon parrain ? J'en ai marre de tout ça. Je suis très sensible à tous ça, d'autant plus que c'est plus qu'un oncle, c'est mon PARAIN ! Mon parain !

    Ma marraine est tout pour moi, elle sait presque tout de moi et je comprends que j'ai du mal à communiquer avec mon parrain parce qu'il est un homme. Il a des démons en lui qui le bouffe. J'aurais trop peur à sa place ; la mort le bouffe et on dit toujours qu'il va mieux. En fait, quand il va mieux c'est pour aller mal après.

    Je sais que d'ici demain, tout s'arrangera pour moi parce que dans le fond, je ne suis qu'une gamien et ma vie commence à peine. Tandis que lui devra vivre avec ça ; il vit dans son enfer d'alcool.


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  • Tout va mieux. Mon parain est au bord du suicide, à en croire les messages de détresse que je reçois. Les messages de soutien aussi. Je voudrais fuir parce que je suis lache mais j'ai les yeux bouffis. Depuis ces quelques jours, je ne vis pas d'extraordinaires moments, excepté hier soir.

    Je pleure beaucoup, c'est dur de devoir supporter tous ça. Hier, Sophie me pleurait son grand-père après avoir assez suffisamment critiqué les homosexuels. Xavier veut que je lui trouve un copain. Et maintenant mon parain ne va pas bien, je devrais l'aider ; que faire ?

    Je voulais boire pour m'amuser, je ne pensais plus à lui, maintenant je ne suis pas sûre de vouloir encore boire. D'ailleurs, je n'ai pas bu (peu disons) depuis quelques temps, disons que j'ai l'occasion mais je n'y parviens pas. Peut-être est-ce que ces histoires ont chamboulé mon inconscient ?

    L'alcool, le shit, on est accro dans cette famille. Les gens sont bizarres et menteur.

    Je l'ai vu dans les yeux de C. (copain de mon parain) que ça n'allait pas pour mon parrain. J'ai demandé dimanche, alors que nous étions chez un copain "il va bien" Il est devenu agressif et grossier, il voulait me faire rire, je l'ai regardé et j'ai baissé la tête. Il me ment en plus. Dans cette famille, on se ment !

    On est lâche, ma marraine (soeur de mon père) est prête à tout pour nous aider alors qu'elle a aussi des problèmes. Mais nous fuyons tous, et je dis encore que ma marraine soit encore là pour que je sois au courant des évènements familiaux.

    Quant à la famille de ma petite amie, n'en parlons pas, de vrais barbares.


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  • Tout va bien. Tout va très très très bien. J'aurais dû être à la gare, attendre Emeline, lire un bouquin pendant ce temps. On serait aller poser les affaires, les matelas gonflables, dans son appartement vide. On serait aller faire ça.

    On serait parti chercher de l'alcool, n'importe quel alcool, je serais dans ces bras, elle serait dans les miens, l'alcool, je m'en moquerais. Je serais dans ces bras, ça aurait été le seul but du voyage.

    On regarderait les affiches "tiens il n'y a rien ce soir" mais on s'en moquerait, on serait retourné dans l'appart, je fumerais sur son balcon pendant qu'elle démèlerait ses beaux cheveux ; puis on aurait des fous-rire à cause de l'alcool.

    Après on ne se quitterait plus des bras toute la nuit. On serait collé l'une à l'autre, en se murmurant de belles choses comme tous les amoureux (ses) Voilà, je lui aurais passé le CD de toutes les photos de nos sourires. Et on aurait écouté la musique, j'aurais dansé et fais la con, comme je fais toujours pour lui changer les idées. Les mauvaises idées.

    On aurait évité les sujets qui fâchent, comme la fin du monde et la guerre, la politique et le reste, on parlerait de notre avenir ou de ma soirée hier. Je lui parlerais de Xavier, ça l'énerverait mais je recommencerais. Je lui dirais que les rumeurs sur une relation (qui n'existe pas) arriveront car au moment même où on jouait les tourteraux, les gens sont arrivés.

    On aurait ri de nos bêtises, du verre cassé, de mes cheveux en vrac, de mes chaussures, de mes blagues. J'aurais ri de la voir rire, j'aurais pleuré de la voir pleurer de rire ! Je regarderais ces gestes de douceur, sa voix qu'elle a quand elle me parle, quand elle m'enlève les doutes en moi.

    On aurait fait tout ça si ces parents n'étaient devenus des monstres. Nous ne sommes pas ensemble, je ne lui caresserais ni les cheveux, ni la peau, je devrais me contenter de regarder sa photo...


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  • Deux mois pile que j'ai arrêté .........., cette fois je sens que je suis sur la bonne voie. J'en suis même certaine.

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  • Automutilation : souffrir pour vivre

    Scarifications, coupures, et autres brûlures... parfois, ados et jeunes adultes se mutilent de manière intentionnelle. Et ces comportements seraient en hausse depuis quelques années. Pourquoi ce besoin de se faire mal ? Comment en sortir ? Doctissimo revient sur cette douleur à fleur de peau.

    L'automutilation est un problème sous-estimé. Pourtant, il toucherait un nombre croissant d'adolescent et de jeunes adultes, essentiellement des femmes. Plus d'un jeune sur dix serait concerné.

    Pourquoi se faire mal ?

    AutomutilationL'automutilation consiste, comme son nom l'indique, à s'infliger des blessures de manière intentionnelle. Cela passe par de petites coupures avec un rasoir ou un cutter, des brûlures, des morsures... L'ado s'impose généralement cette souffrance à l'abri des regards de son entourage, en se cachant dans sa chambre ou la salle de bain. Ces blessures pratiquées de manière répétée n'ont pas pour objet d'attirer l'attention, mais semble-t-il de permettre de contrôler ses émotions, ses angoisses, ses colères... à moins qu'il ne s'agisse d'un moyen de se réapproprier son corps. Il faut souligner une sorte de "mode" de l'automutilation - certaines stars, tel que Marilyn Manson, n'hésitant pas à se scarifier sur scène - qui n'est peut être pas sans rapport avec l'augmentation du nombre de cas.

    Anorexie, boulimie et automutilation

    Il semble y avoir des liens forts entre l'automutilation et les troubles du comportement alimentaires. Ainsi, ce besoin de se faire mal est souvent observé dans les problèmes d'anorexie. On le retrouve également dans les cas de boulimie. Cela semble logique, car troubles du comportement alimentaire et automutilation ont des causes similaires : expression d'un mal-être, volonté de maîtriser les changements de son corps... A noter, l'automutilation est également liée à l'abus d'alcool et de drogues. Mais bien sûr, il n'existe pas de règles en la matière.

    Le dialogue essentiel

    Généralement, l'automutilation s'atténue avec l'âge, et disparaît après quelques années. Mais dans quelques cas, elle peut constituer le signe annonciateur de troubles plus graves. Les parents qui découvrent ce problème ne doivent pas hésiter à orienter leur enfant vers un psychologue ou un psychiatre. L'aide d'un spécialiste aidera le jeune adulte à comprendre les raisons de son comportement. Car l'automutilation traduit un malaise profond. Et un psy peut aider à se réconcilier avec son corps, et limiter les dégâts. Mais il faut aussi que la famille repense sa relation avec celui qui s'automutile. Car ce comportement dénote d'un manque d'écoute. Il est donc essentiel de réinstaurer le dialogue et d'essayer de comprendre ses appels à l'aide qui ne disent pas leur nom..

    Alain Sousa


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